Marché de vendeurs à Montréal : sommet historique en immobilier résidentiel

 

Le marché immobilier résidentiel a atteint de nouveaux sommets en juillet avec une forte hausse des ventes et des prix dans la région de Montréal, a annoncé l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), jeudi matin.

Le nombre de ventes résidentielles a grimpé de 46 % par rapport au même mois l’an dernier, puisque 5 356 transactions ont été conclues en juillet.

Ce «sommet historique pour cette période» s’explique par le rattrapage des transactions qui n’avaient pu avoir lieu au printemps en cause raison du confinement lié à la COVID-19, selon l’APCIQ. L’élan connu en juin s’est donc maintenu dans le secteur immobilier affecté par la COVID-19.

Les banlieues sont les plus en effervescence par rapport à juillet 2019, notamment dans la couronne nord de Montréal (+84 %), Vaudreuil-Soulanges (+65 %), Saint-Jean-sur-Richelieu (+51 %) et la Rive-Sud (+41 %). Laval (+33 %) et Montréal (+31 %) ont aussi connu un bond impressionnant des ventes.

«La reprise des transactions gagne en force à Montréal, tout comme – mais dans une moindre mesure – celle des nouvelles inscriptions, ce qui ne laisse pas entrevoir de relâchement significatif du marché pour le moment, a affirmé Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ par communiqué. Les conditions demeuraient très favorables aux vendeurs en juillet avec des prix encore en forte hausse.»

 

 

PRIX À LA HAUSSE

Les prix ont aussi été tirés vers le haut en juillet.

«Le prix médian des maisons unifamiliales s’est établi à 423 000 $ le mois dernier, soit un bond de 18 % par rapport à juillet 2019», a noté l’APCIQ.

Celui des copropriétés a crû de 12 %, à 312 000 $, tandis que celui des plex s’est apprécié de 7 %, à 624 900 $.

Les délais de vente ont diminué pour ces trois types de propriétés le mois dernier. «Le temps nécessaire pour qu’une copropriété trouve preneur (41) a chuté de 30 jours par rapport au même mois l’an dernier, tandis que les délais pour vendre une maison unifamiliale (57) et un plex (71) se sont écourtés de respectivement 6 jours et 7 jours», a précisé l’APCIQ.

Il y a toujours relativement peu de propriétés à vendre sur le système Centris utilisé par les courtiers immobiliers, ce qui défavorise les acheteurs. L’APCIQ recensait 12 803 inscriptions résidentielles en juillet dans la région de Montrél, soit 24 % de moins qu’un an plus tôt.

Toutefois, avec 5 960 nouvelles inscriptions en juillet (+38 %) l’APCIQ a constaté un changement de cap, après six années de baisses consécutives pour le mois de juillet à cet égard. Il faut revenir à juillet 2014, le dernier sommet, pour trouver un nombre similaire (5 588) de nouvelles inscriptions.

 

ref: https://www.tvanouvelles.ca/2020/08/06/region-de-montreal–limmobilier-residentiel-ne-derougit-pas

 

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