Les reventes de maisons reculent et les prix toujours en hausse

 

Le mois de juin a vu chuter le nombre de ventes de maisons à Montréal de près de 14% par rapport au mois de mai 2021, a indiqué récemment l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Cette chute est due tout simplement à la hausse plutôt vertigineuse des prix des maisons, avec en moyenne plus de 10 000$ par rapport au cinquième mois de l’année en cours.

D’après l’APCIQ, la baisse du nombre de ventes des maisons dans la région de Montréal est la conséquence de la diminution du nombre de maisons unifamiliales qui sont mises sur le marché de la vente, et également aux prix qui ne cessent d’augmenter. Cela a pour résultat un marché en ébullition du point de vue des prix, et en stagnation du point de vue des transactions.

 

Un marché en surchauffe qui ne convient pas aux acheteurs

Acheter une maison à Montréal est une affaire de disponibilité et de prix. Comme pour toutes les personnes sensées, il n’est pas concevable d’acheter une maison alors que son prix a augmenté sans raisons valables. C’est comme si on vous disait qu’un modèle de voiture est plus cher cette année par rapport à l’an dernier car le constructeur n’a pas vendu assez de modèles.

En juin 2020, les maisons unifamiliales se vendaient en moyenne 360 000$, alors qu’elles viennent de dépasser la barre symbolique du demi-million le même mois cette année. C’est une énorme augmentation d’environ 29%, qui a clairement refroidi les gens de réaliser leur rêve d’acheter une telle maison. Et ça, c’est sans parler des copropriétés qui s’échangent à plus de 365 000$, et juste au-dessus de 700 000$ pour les plex.

 

 

Un constat au plus haut niveau

Les maisons unifamiliales à Montréal se font rares ces derniers mois et c’est également cela qui a fait en sorte que les prix des propriétés ont grimpé en flèche. C’est le principe de l’offre et la demande : plus un bien est disponible sur le marché, plus son prix sera bas, et inversement. Il ne faut pas non plus mettre de côté le fait que les capacités d’emprunt immobilier ont été limitées par le gouvernement depuis le 1er juin.

 

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